Le lépreux était objet d’exclusion à l’époque de Saint François d’Assise. Leur vision était à ce point pénible que ses contemporains refusaient de les voir, ou de s’approcher de leurs habitations. Même Les intermédiaires en charge de faire l’aumône en leur nom, leur détournaient le visage et se bouchaient le nez avec les doigts.
En embrassant le lépreux, François fait un geste de fraternité où sa peur de l’autre honni disparaît. Il touche cet homme impur pour être purifié de ses peurs. La conversion : du dégoût au goût. Par ce baiser, la distance entre les deux hommes disparaît pour créer la communion. Ce contact est salvateur pour la purification de François.
Les immigrés, ne seraient-ils pas les lépreux du 21ième siècle ?